La catastrophe
Entre l’image de la catastrophe et le conte des princes de Sérendip, l’aléa resserre un lien d’affinité moins ténu qu’il n’y paraît. La catastrophe est un événement aléatoire, en tout cas un événement qui échappe aux logiques causales dans lesquelles nous avons été habitués à faire entrer l’enchaînement des choses et le renouvellement du monde. La nouveauté du monde ou plutôt son émergence est le fond de tableau de cette réflexion. Le monde émerge en continu, il est comme un continent forcément nouveau qui ne cesserait depuis toujours d’émerger de l’Océan des mystères, toujours et encore, comme une illusion merveilleuse des sens et de l’intelligence, émergence à la fois constante et saccadée, permanente et rythmée. C’est le postulat de cette proposition, un postulat absurde, un parti pris plus poétique que scientifique, en tout cas indémontrable mais partagé par tant de littérature qu’il se permet d’énoncer cette audace : une puissante force de vie assure la perpétuité de l’émergence ou la permanence du mouvement du monde. La métaphysique qui fonde notre regard philosophique puise dans cette métaphore pour s’expliquer le cours des planètes, la folie des abeilles brûlant leurs ailes dans le vent des étés ou la survie des désespérés sur le bord du suicide. Jean-Pierre Vernant (1) suggère qu’avant même qu’Ouranos et Gaïa ne rythment le temps par leur copulation indéfinie, un Eros primordial personnifiait une force vitale singulière et totale, un Eros asexué qui précédait tout. Madeleine Biardeau (2) va chercher au fond des textes les plus anciens du Rg Véda le fameux Tapas qui lui aussi est censé animer toute chose avant même que n’apparaisse ce qui n’a pas de forme, un Tapas que d’ailleurs chacun est invité à chercher aujourd’hui encore puis à dompter s’il veut se délivrer au cours de son existence terrestre. Ce parti pris vitaliste est familier de la philosophie occidentale bien qu’il répugne autant aux théologiens qu’aux positivistes ; l’époque moderne le redécouvre chez Spinoza qui le met en scène par le mouvement de sa natura naturans, de Bergson et de son élan vital ou de Deleuze et Guattari lorsqu’ils décrivent les humains comme des machines désirantes. De bien d’autres encore. L’émergence du monde est une façon d’imager cet incompréhensible constat immémorial et quotidien d’un univers qui « se perpétue dans son être. »
Pourtant force est de préciser que cette perpétuation n’obéit pas seulement à un rythme continu. Ou plutôt que notre conception du temps joue simultanément de continu et de discontinu. Le continu est tapi dans la vitalité qui nous anime comme elle anime aussi les caprices stellaires et le désir amoureux, il est imperceptible car comment pourrait-on percevoir ce dont le mouvement ne présente pas d’aspérités ? Le discontinu est à l’inverse ce qui nous rend le temps perceptible par les ruptures auxquelles il se soumet : le monde émerge donc aussi par saccades, par accidents, par catastrophes sur un tempo indéchiffrable. Il est le produit des tensions qui font partie de l’agitation tarabiscotée des choses. Non pas de ces contradictions mécaniques et régulières chère à l’élucidation du cours de l’histoire dans l’interprétation hégélienne puis marxiste de l’histoire, mais de tensions sauvages qui sont la manifestation des syncopes bizarres et probablement nécessaires que nous évoquions.
Le monde comme chaque homme, chaque système, chaque tribu, le monde est une combinaison de strates temporelles qui ne cessent de se cogner les unes aux autres comme des auto-tamponneuses frapadingues. Dans ce que certains nomment l’inconscient, qu’il soit individuel ou largement diffus, l’archaïsme fait fond de toile. Jung y décelait des archétypes qui, curieusement partagés par de nombreux humains à de nombreuses époques, disait-il, signalent une origine insondable ou un indéchiffrable lointain des gestes ou de la pensée, c’est une première strate. Les attachements à des valeurs, des images ou à des modes relationnels dépassés engendrent à la fois la nostalgie qui anime nos regrets de l’Eden et ravivent les paresses comme celle de la déambulation nomade ou de la domination masculine dont personne ne veut plus mais que beaucoup caressent, voici la deuxième strate. La gestion des affaires familiales, politiques, financières ou territoriales nous précipite dans le présent concret qui nous rappelle à l’ordre dans tous les sens de cet ordre, c’est la strate immédiate et cruelle d’exigences impossibles. Des étincelles de futur nous font enfin heureusement espérer que le monde finira par épouser quelques rêves pour le meilleur ou pour le pire. Ces strates de la temporalité ne cessent de se télescoper, de s’affronter, de se cogner, de tendre notre existence comme elles tendent le monde vivant et le monde visible. Chaque humain, chaque système de pensée, chaque culture font évoluer différemment les éléments du système qui les compose : la famille, l’espace ou le temps, la politique, la sexualité, la nourriture et d’autres traits de culture encore apparaissent comme la résultante des tensions entre ces strates.
Ces tensions aussi considérables qu’elles sont fécondes portent à la fois sur des objets insignifiants comme les civilités ; et des objets considérables comme les représentations des divinités ou des puissances mystérieuses. Elles manifestent et engendrent, ces tensions, le mouvement des choses qu’on nomme alors selon les prismes du regard dont on est familier. On parle d’impermanence, de progrès, de changement, de transformation, de dialectique, de génération, de cycles ou d’immémoriaux pour tenter d’énoncer une logique au cours de ce temps saccadé, arythmé, syncopé par tant d’insaisissables facteurs et acteurs.
Les tensions sont de toutes sortes. Celles qui opposent entre eux les humains en sont une façon que ces mêmes humains ont peut-être cherché à élucider depuis qu’ils sont sur terre, imaginant toutes sortes d’arguments raisonnables ou farfelus aux guerres, aux bagarres ou aux malentendus de rencontre. Mais les tensions entre les humains et leur environnement animal, minéral, géographique ou climatique sont aussi nombreuses et déconcertantes, apparaissant ici, se dissolvant plus loin, inconcevable ailleurs, maîtrisées autre part. C’est du désir ou de la tentation d’aplanir une partie de ces tensions, d’échapper à certaines contradictions ou de jouer avec que naît l’art de la politique, jeux d’ajustements toujours imparfaits et néanmoins recommencés, prétention à l’équilibre du funambule dans la bourrasque, défi à la succession des impondérables. Et c’est sans doute la politique qui, dans le désespoir de ses efforts à survivre aux contradictions entre les hommes et entre les hommes et leur milieu, fait le plus clairement apparaître la dimension collective de la vitalité qui nous habite. Les tensions, les complications, les affrontements apparaissent et disparaissent avec la même soudaineté, laissant néanmoins dans leur sillage le souvenir très net d’une nécessité impérieuse que se poursuive le cours des choses.
Dans un milieu donné, on peut repérer les accumulations de tension sous forme de turbulences. Que le milieu soit un ciel de début de mousson ou la surenchère guerrière aux frontières d’un empire, la turbulence est une matière de temps perceptible dans le mouvement des choses. J’emprunte l’expression à René Thom (3) qui l’utilise pour illustrer à sa façon philosophique la théorie des catastrophes .
N’étant pas mathématicien et suffisamment naïf pour ne pas en être embarrassé, je retiens d’un modèle qu’il développe la relation entre la turbulence du milieu et les occurrences de catastrophe. Plus un milieu est turbulent, écrit-il, et plus grandes sont les chances de bifurcation. Thom joue avec d’autres métaphores, en particulier celle du pli, dont il use pour illustrer sa pensée par des dessins fort élégants. Mais il m’en reste que la catastrophe qui est la manifestation d’un changement d’état dans un milieu donné, la catastrophe est une rupture aléatoire provoquée par la turbulence à l’œuvre dans ce milieu. C’est Zeeman, le compère mathématicien de Thom, qui offre la meilleure allégorie de la catastrophe avec son histoire de chien furieux. La rencontre surprise avec un chien provoque chez ce dernier un sentiment tendu à la limite de la rupture entre la peur et la colère. Des traits caractéristiques de ces deux émotions sont visibles simultanément sur son visage dans un mouvement de dispute interne d’une grande intensité. Tout peut arriver, ou plus précisément le chien peut vous sauter à la gorge ou fuir, on ne sait pas, chaque seconde continue d’offrir cette opportunité de bifurcation. Deux leçons méritent d’être tirées de cette fable sans trame. La première est que le milieu chien dans la surprise de ma rencontre est en proie à une turbulence considérable dans laquelle on reconnaîtra les manifestations de la force de vie à l’occasion d’un désordre majeur ; c’est cette vitalité qui ne sait où donner de la tête, mais c’est aussi elle qui permettra au chien de sortir de l’instant. La seconde est que l’on n’a aucun moyen de prévoir si le chien va mordre ou s’enfuir ni quand il le fera et encore moins pourquoi. Peut-être d’ailleurs se recouchera-t-il tranquille après avoir entendu une voix familière ou reconnu un geste rassurant. C’est le modèle de la catastrophe.
Dans un langage presque voisin Jacques Monod (4) évoquait dans une sorte de testament philosophique la tension entre la force vitale qu’il nomme nécessité et le hasard qui reprend notre figure de catastrophe. Appliqué au développement du vivant, ce modèle interprétatif de la forme du temps remet en jeu l’aléa. Celui-ci y prend la forme d’une manipulation imperceptible et absolument incompréhensible du développement de la vie que l’on pourrait appliquer en toute chose. Dans les relations amoureuses, dans les conflits géopolitiques ou dans les modifications du climat, il est aussi question d’une rencontre circonspecte entre le hasard et la nécessité, le même hasard catastrophique et la même nécessité vitale qu’il appelait téléonomie.
Notre époque de l’histoire est fertile en tensions qui nous paraissent considérables et singulières, comme si ce phénomène nous avait été réservé, comme si c’était la première fois. En tout cas elles sont importantes et, pour nous, c’est la première fois. Les tensions épidémiologiques nous paniquent de souvenirs de pestes, contradiction entre le rêve d’immortalité porté par des avancées de la science et la mondialisation des objets et des personnes qui fait circuler sans contrôle tout ce qui peut déséquilibrer les relations entre espèces vivantes. Les tensions militaires semblent n’avoir jamais cessé, mais elles prennent un tour dramatique dans l’accumulation d’armes diablement efficaces et la déprise des appareils politiques traditionnels déléguant une bonne part de leur pouvoir à des organisations dépourvues de toute éthique et surtout de tout sens de l’histoire que sont les entreprises multinationales. Tensions économiques entre une production de richesse qui va presque jusqu’à recouvrir la terre d’un fatras d’objets inutiles et l’abstraction de ces richesses phénoménales dans une finance si volatile qu’elle échappe à tout contrôle des humains. Tensions politiques entre la diffusion d’un modèle démocratique censé permettre aux hommes de traiter leurs affaires et la montée en politique d’acteurs incompétents, cupides et irrésolus. Tensions démographiques enfin car il faut mettre fin à cette liste pourtant indéfinie, tensions entre des capacités agricoles considérables, un développement médical efficace et la destruction obstinée de la planète. Toutes ces tensions se superposent et se multiplient dans notre époque dont une des caractéristiques principales est l’accumulation d’énergie formidable à disposition des hommes, soumettant nos fragiles existences à des occasions techniques de bifurcations indéfinies et insoupçonnables.
Le modèle catastrophique nous inspire plusieurs réflexions concernant cette époque qui semble prête à craquer. La première est, conformément au principe du modèle, que la logique causale du cours mécanique des choses s’étant échappée, nous nous voyons soumis à une logique aléatoire de vents et de courants inconnus. Nous ne pouvons pas savoir par où, quand, comment se déclenchera la catastrophe de notre époque. Elle peut survenir dans le quart d’heure comme nous faire attendre encore un siècle, elle peut venir de n’importe quel côté. Nous savons en revanche que les chances sont minces pour que ces tensions se résorbent seules et que le chien reparte se coucher dans son ombre. Nous n’avons pas plus d’indices sur l’ampleur de la catastrophe possible. Il n’est que de lire les discours des experts du nucléaire ou des épidémies depuis quelques années pour comprendre que l’on peut s’attendre à une vaguelette comme à un tsunami, ce dernier augmentant ses probabilités à mesure de la montée des spirales turbulentes. Même incertitude en ce qui concerne les inévitables effets en chaîne de la catastrophe : incendie, épidémie, guerre, famine, retour à la barbarie, stérilité des sols et ce qui s’ensuit. En revanche on peut suggérer deux traits propres à la catastrophe qu’il nous faudra affronter, quelle qu’elle soit et d’où qu’elle sorte.
Le premier trait est que, par métissages, afluence, bouturage ou précipités, du monde en rupture émerge un monde qui est le même monde renouvelé. C’est notre postulat reposant sur la permanence de la force de vie qui permet ou incite à le considérer. De la catastrophe naît l’émergence. L’émergence du monde nouveau est simultanée à la catastrophe. La catastrophe est même une façon de dire l’émergence du monde qui vient. Le second trait est que la conscience de ce monde nouveau ne dispose pas encore de repères, les humains ne peuvent pas comprendre ce qui émerge car leurs représentations, leurs images, leurs sens, leur intelligence n’est pas adaptée à ce monde émergent. Dans la catastrophe et c’est en cela qu’elle est menaçante, nous ne savons plus rire, comprendre, chercher, voir et faire chanter la toupie des choses de tous les jours. C’est cela qu’il nous faut reconstruire.
Un monde qui émerge implique qu’un monde s’offre aux jeux de ces métissages, afluences, bouturages ou précipités pour disparaître en tant que tel. En dépit des variations de rythme qui en altèrent la cohérence et la lisibilité, lorsque nous disons qu’un monde émerge, lorsque nous parlons en général d’un monde, nous évoquons surtout la capacité des hommes à nommer ce qui les entoure de façon intelligible. Pour ce qui nous concerne, nous les hommes du présent, le monde n’existe que par la capacité que nous avons de nous y retrouver par des mots, des gestes, des émotions, les interactions. Un autre monde est un autre système de représentations. Un monde émergent est un système de représentation totalement mystérieux. Ce qui disparaît ou qui émerge n’est pas tant le monde que la conscience que nous en avons. En l’occurrence, ce dont nous avons conscience se dissout et disparaît devant nos yeux ahuris tandis que nous ne savons ni voir ni comprendre ni nommer ni même nous attacher au monde émergent. Nous n’y avons aucun repère, aucune odeur ne nous y donne de l’appétit, aucun bruit ne nous avertit d’un bonheur ou d’un danger, aucun objet que nous ayons manipulé, aucune image d’équilibre ou de crainte.
La catastrophe n’est rien d’autre que la stupéfaction de n’être plus chez nous et de ne connaître personne à bord. C’est ce que les Palestiniens ont nommé du même mot de nakba lorsqu’ils ont compris que l’apparition d’un Etat d’Israël brouillait à jamais pour eux toutes les images, les rythmes, les langues, les regards familiers, c’est cela la catastrophe sensible : un sentiment d’égarement total. Tout y est contesté et surtout la façon d’être humain. On croyait bien faire ou mal faire, se débrouiller ou s’égarer ; tirer des bords au près serré ou marcher vent debout ; et voici que le vent n’a plus le même souffle sur le visage, l’océan s’est vidé de son goût de sel, la nuit n’en finit plus, le bateau est une carcasse de voiture dans un terrain vague ou une fusée lunaire dans un chemin d’étoiles ; le cauchemar dure et cependant personne n’est fou, c’est le monde qui s’est dégondé comme le disait Nietzsche, il n’y a plus rien à comprendre. Nous sommes pétrifiés dans un deuil immédiat et soumis dans le même temps à un enthousiasme débridé car ce monde émergent est un feu d’artifice de surprises ininterrompues, le charme d’un coup de foudre qui n’en finirait pas.
Ajoutons donc que la catastrophe, en dépit de son allure menaçante ne revêt aucun profil négatif ou positif. Dans les années qui ont suivi l’effondrement des tours jumelles, dans le sud de Manhattan dont les habitants avaient vu l’événement se produire mon ami Wayne qui y habite parlait de désastre. Ce mot de désastre emprunté à l’Italien évoque un déplacement des hommes sous le pouvoir des astres. Or ces New-yorkais, encore atterrés par ce qu’ils avaient vu, évoquaient dans le présent une transformation des relations entre les gens où émergeait justement une joie immédiate jusqu’alors inconnue, une générosité empressée et la solidarité de ceux qui ont compris la fragilité des trajectoires personnelles, aviatrices et stellaires. Le désastre avait aussi le sens d’un renouveau.
Il nous reste à faire face à l’émergence. Les prescriptions font partie de l’arsenal d’une morale du voyage, il nous faut rencontrer ce qui va advenir : c’est l’aventure, la vraie. La première attitude qui y paraît de mise est celle de l’attention. L’attention n’est pas une contrainte scolaire cousine de la punition, c’est la qualité première du guerrier qu’illustre le Kikushiyo des Sept samouraï de Kurosawa (5), personnage gai à la limite de la folie, inventif à en perdre haleine, libre de tout y compris de l’événement auquel il prend part sans réserve, prêt à tout et surtout à mourir. On retrouve une autre manifestation de cette attention dans cette découverte surprenante : dans les jours qui ont suivi les effets du cyclone Katrina sur la Nouvelle-Orléans en 2005, tandis que le gouvernement fédéral doté de moyens puissants pédalait dans la semoule, certains anciens Black Panthers qui n’avaient pas montré leur nez pendant trente ans se sont montrés capables d’organiser des secours efficaces car ils veillaient sur place.
La seconde attitude qui nous paraît s’imposer face à l’aventure d’émergence est la capacité de puiser dans les ressources fondamentales, archaïques au sens d’originelles, des ressources qui nous renvoient à une humanité qui n’est pas prescrite par l’instant d’émergence mais qui le comprend. Lorsque les paysans du Bengale Occidental ont dû faire face en 2008 à l’agression d’une entreprise capitaliste très moderne sur leur terre avec le projet d’exproprier plus de cent mille d’entre eux, ils ont réagi à cette menace catastrophique en puisant dans leur tradition un langage qui divinise cette même terre de sorte à tisser avec une grande part de la population de l’Etat des affinités poétiques portant sur l’essentiel, un essentiel apparemment intemporel.
Et puis, dès lors que l’on a pris conscience du phénomène émergent, c’est à chacun son tempérament. Il y a ceux qui s’organisent et ceux qui s’indignent, ceux qui veulent comprendre et ceux qui tiennent à agir, ceux qui résistent et ceux qui lâchent prise. Le caractère parfaitement aléatoire de l’émergence qui nous renvoie à des princes de Sérendip confrontés à un basculement de leur monde suggère à chacun sa façon de faire face.
(1) Jean-Pierre VERNANT, Mythe et religion en Grèce ancienne, Paris, Seuil, 1990
(2) Madeleine BIARDEAU, Introduction à la traduction du Mahabharata, Tome I, Paris, Seuil, 2002
(3) René THOM, Paraboles et catastrophes, Paris, Flammarion, 1976 4 Jacques MONOD, Le hasard et la nécessité, Paris, Seuil, 1970
(4) Jacques Monod, Le Hasard et la Nécessité, Seuil, 1969
(5) Akira KUROSAWA, Les sept samouraïs, 1954
Marc Hatzfeld
Contribution au colloque de Cerisy sur La sérendipité, juillet-août 2009
Juillet-août 2009
Publié dans l’ouvrage collectif (Hermann) publié en 2011 sous la direction de Danièle Bourcier et Pek van Andel : La sérendipité ou le hasard heureux.