L'été 19, fureur et chagrin
Le coucou chantait déjà le 15 avril lorsque je suis arrivé dans les Corbières. Très bientôt, le rossignol s'est joint à lui. Pendant deux à trois semaines, le rossignol est resté timide tant il faisait froid, puis il s'est déchaîné en mai et a chanté jusque vers le 20 juin, près de quinze jours en avance sur ses habitudes. J'étais attentif à l'arrivée annoncée de la pyrale du buis, cette ravageuse venue d'Extrême Orient dans un conteneur. J'en avais observé les dégâts dans la